Modernités de l'Ancien Régime
(1750-1789)
Si la Révolution introduit une rupture évidente, il convient aussi d’insister sur les continuités indéniables et l’héritage de l’Ancien Régime. Beaucoup d’innovations que les gouvernements révolutionnaires reprendront ultérieurement à leur compte ont été, en fait, conçues et préparées depuis le milieu du XVIIIe siècle. La Révolution, de 1789 à 1791, a souvent réalisé les projets que la monarchie avait tentés ou rêvés, ce qui ne constitue pas le moindre des paradoxes. Synthèse de nombreuses années de réflexion et de préparations de cours, Alain Becchia nous propose ici une relecture de la fin de l’Ancien Régime.
- Sommairekeyboard_arrow_down
Les données fondamentales de la démographie et de l'économie
- Amorces d'un nouveau modèle démographique
- Les débuts de la croissance agricole
- Premier essor des activités industrielles
- Agir sur l'économie
Effervescences intellectuelles
- Le progrès des connaissances
- Inventions et découvertes techniques
- De nouvelles façons d'être et de penser
- Paradoxes des élites
échecs des tentatives de réformes
- Les réformes amorcées
- Les réformes entravées
- La fin de l'Ancien Régime
- Auteur(s)keyboard_arrow_down
Alain Becchia, professeur d'histoire moderne à l'université de Savoie, est spécialiste du XVIIIe siècle.
- Revue(s) de pressekeyboard_arrow_down
«La Révolution française n'a pas représenté une rupture aussi totale qu'on a bien voulu le dire […]. C'est ce que démontre Alain Becchia dans cette étude solidement charpentée, qui s'inscrit en faux contre l'idée reçue d'une " modernité républicaine " prenant brusquement le relais d'une société finissante, incapable d'évoluer, car crispée sur ses privilèges et ses préjugés.»
Eléments, n°147, avril/juin 2013
- Fiche techniquekeyboard_arrow_downNb de pages : 502Largeur (cm) : 15,5Hauteur (cm) : 24
- Introduction, table des matières, 4e de couverture et autres documentskeyboard_arrow_down