Écrire à l’ombre des cathédrales
Espace anglo-normand et France de l’Ouest, XIe-XIIIe siècle
Les cathédrales médiévales sont à la fois des édifices et des lieux de pouvoir. À ce titre, elles abritent des foyers d’écriture qui travaillent au service de l’évêque, des chanoines cathédraux, du tribunal épiscopal qu’est l’officialité et, éventuellement, d’autres acteurs extérieurs aux institutions cathédrales. C’est à ces foyers et à leurs productions documentaires à caractère juridique, administratif et liturgique qu’est consacré ce livre. Il suit les traces de l’existence des « chancelleries » cathédrales et cherche à comprendre les motivations et les modalités du passage à l’écrit en milieu cathédral. Les chartes sont bien sûr au cœur du sujet, qu’elles soient épiscopales, décanales ou capitulaires, mais l’analyse porte également sur les registres et les cartulaires qui permettent de conserver le souvenir d’actions passées, de gérer le patrimoine ou d’administrer le diocèse, ainsi que sur un obituaire. L’étude envisage les aspects matériels et rédactionnels des écrits cathédraux. Elle s’attache aussi bien au dictamen et à la pratique du vidimus capitulaire qu’aux sceaux et à la disposition des textes sur les registres en rouleaux.
Avec le soutien de l’université d’Orléans, du laboratoire POLEN (EA 4710) et du laboratoire CRAHAM (UMR 6273 université de Caen Normandie/CNRS).
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