Violence au village
La société rurale finistérienne face à la justice (1815-1914)
à travers un grand XIXe siècle (1815-1914), Annick Le Douget plonge dans la violence villageoise du département du Finistère. L'analyse des archives judiciaires révèle la lutte entre le pouvoir de justice «officieuse» de la communauté villageoise, jugé archaïque mais encore bien enraciné localement, et la justice «officielle» d'un état encore balbutiant. Les usages locaux, les mentalités et la pratique de la langue bretonne obstruent-ils l'action de normalisation du droit ?
Avec une préface de Frédéric Chauvaud et une postface de Daniel Giraudon.
Avec le soutien de l'université de Bretagne occidentale.
- Sommairekeyboard_arrow_down
Préface de Frédéric Chauvaud
Les violences entre soi
- Violences en famille
- La vie conjugale, ses conflits et ses violences
- La place des enfants
Les formes de la violence
- Les effets de la violence
- Deux cultures en lice pour le contrôle de la violence
- La vengeance
La justice contre les communautés
- Les résistances communautaires
- La justice face aux «maux finistériens»
- L'acculturation judiciaire
Postface de Daniel Giraudon
- Auteur(s)keyboard_arrow_down
Docteur en celtique, Annick Le Douget est chercheur associé au Centre de recherche bretonne et celtique de Brest (CRBC). Cet ouvrage est issu de sa thèse de doctorat soutenue en 2012 à l'université de Bretagne occidentale sous la direction du professeur Daniel Giraudon.
- Revue(s) de pressekeyboard_arrow_down
«Pour mener à bien cette plongée dans la société rurale finistérienne de 1815 à 1914, Annick Le Douget a étudié des centaines de comptes rendus de procès criminels, de rapports de conseillers de la cour d'appel de Rennes… Toute cette matière lui a permis de peindre un tableau réaliste et tout en finesse. Loin des clichés de sauvagerie véhiculés par les chroniques judiciaires de l'époque.»
Adèle Morlet, Côté Quimper, 7 mai 2014
«Cette société bretonne du XIXe est terrible, 'les plus simples conflits de voisinage peuvent tomber dans l'effroyable'. L'individu n'existait pas, la communauté villageoise primait. Société 'peu sympathique' où tout le monde épiait chacun… Mais c'est aussi ce village étouffant 'qui permettait de bloquer les déviances…'»
Christophe Violette, Ouest France, 2 juin 2014
«[Le travail d'Annick Le Douget] porte sur la question de la violence au sein de la société rurale finistérienne, sur la période qui court de 1815 à 1914. Existe-t-il alors une violence propre au Finistère ? Les usages locaux, les mentalités et la pratique de langue bretonne obstruent-ils l'action de normalisation de la justice ? Autant de questions qui y sont traitées.»
- Fiche techniquekeyboard_arrow_downNb de pages : 336Largeur (cm) : 15,5Hauteur (cm) : 24
- Introduction, table des matières, 4e de couverture et autres documentskeyboard_arrow_down