Premiers paysans des Alpes
Alimentation végétale et agriculture au Néolithique
Cet ouvrage présente l'étude des vestiges botaniques (ou carpologie) de quatre sites alpins (la Grande-Rivoire dans le Vercors, l'abri-sous-bloc ALP 1 dans la Chartreuse et en Savoie le site du Chenet des Pierres en Tarentaise et la grotte des Balmes en Haute-Maurienne). Il montre comment les communautés humaines, il y a plus de 6 000 ans, tiraient profit de leurs ressources végétales, cultivées ou sauvages, pour subvenir à leurs besoins.
Avec une préface de Stéphanie Thiébault.
Ouvrage exclusivement vendu par les Presses Universitaires François Rabelais
- Sommairekeyboard_arrow_down
Préface de Stéphanie Thiébault
Le cadre naturel des Alpes occidentales
- Géologie et topographie
- Climat et végétation actuels
- évolution du climat et de la végétation depuis la dernière glaciation
Le cadre chronoculturel et l'économie végétale dans les Alpes et leur piémont au Néolithique
- Cadre chronoculturel
- état des connaissances sur l'économie végétale
étude carpologique de quatre sites des Alpes françaises du Nord
- La Grande Rivoire à Sassenage (Vercors, Isère)
- Le Chenet des Pierres aux Moulins de Bozel (Tarentaise, Savoie)
- La grotte des Balmes à Sollières-Sardières (Haute-Maurienne, Savoie)
- L'abri ALP 1 de l'Aulp du Seuil à Saint-Bernard-du-Touvet (Chartreuse, Isère)
économie végétale et occupation du territoire dans les Alpes du Nord au Néolithique
- L'économie végétale dans les Alpes du Nord au Néolithique
- L'apport de la carpologie à la compréhension de l'occupation du territoire alpin
- Auteur(s)keyboard_arrow_down
Lucie Martin est docteur en archéologie de l'université de Paris 1- Panthéon-Sorbonne et de l'université de Bâle en Suisse. Elle poursuit actuellement ses recherches au laboratoire d'archéologie préhistorique et anthropologie de l'université de Genève en Suisse et au laboratoire EDYTEM (UMR 5204 du CNRS) à Chambéry.
- Revue(s) de pressekeyboard_arrow_down
«(Cette) étude montre comment les communautés humaines, il y a plus de 6000 ans, tiraient profit de leur ressources végétales pour subvenir à leurs besoins.»
L'Archéologue
«En documentant, par la carpologie, à la fois les modes de subsistance du Néolithique ouest-alpin et l'économie en montagne, l'ouvrage de L. Martin réussit l'exploit de contribuer à combler une double attente ! En dépit de la faible ampleur des travaux antérieurs, en se fondant sur des résultats originaux et une solide approche à l'échelle des sites, il réussit une intégration exemplaire des résultats carpologiques aux questionnements archéologiques relatifs à l'occupation de la montagne.»
Laurent Bouby, Bulletin de la Société préhistorique française, tome 112, n°1, janvier-mars 2015
«Ajoutons que cette approche carpologique s'appuie sur une très bonne connaissance par l'auteure des milieux alpins d'une part et du contexte chronoculturel et socio-économique des populations étudiées d'autre part, que la lecture du texte, concis et précis, est agréable, les illustrations de bonne qualité et la bibliographie abondante, pertinente et à jour. Un catalogue carpologique des plantes domestiquées et remarquables rencontrées sur les sites étudiés, enrichi d'illustrations sera particulièrement apprécié des spécialistes. Enfin un glossaire permettra à tous les lecteurs, grand public et étudiants compris, d'aborder cet ouvrage sans peine.»
Claire Delhon, ArchéoSciences, n°38, 2014
«Alors que la culture des populations du Néolithique est aujourd'hui relativement bien documentée pour les régions de plaines, la science est encore mal renseignée sur le mode de vie des communautés qui ont colonisé les régions de montagne à partir de la fin de la dernière glaciation […] l'ouvrage que publie aujourd'hui Lucie Martin […] permet de lever un coin du voile.»
Vincent Monnet, Campus - Journal de l'Université de Genève, n°120, mars 2015
- Fiche techniquekeyboard_arrow_downNb de pages : 230Largeur (cm) : 15,5Hauteur (cm) : 24
- Introduction, table des matières, 4e de couverture et autres documentskeyboard_arrow_down