
Mettre en récit l’urbanité des métropoles portuaires
Architecture et mondialisation des formes urbaines : Gênes, Le Havre, New York (1945-2015)
L’accélération de la globalisation des échanges et le constat d’une
banalisation des formes urbaines à l’échelle de la planète ont fait
émerger, au cours des dernières décennies, un questionnement sur le
patrimoine et l’urbanité des métropoles portuaires. Héritage industriel
ou technique lié à leur ancienne activité, édifices historiques protégés
ou bâtiments ambitieux réalisés sur des sites libérés par la
délocalisation des activités portuaires sous l’effet de la massification
des marchandises : la morphologie actuelle des métropoles portuaires
interroge cette phase intense de mondialisation urbaine. Les espaces
portuaires historiques de Gênes, du Havre et de Brooklyn à New York –
choisis pour les décalages qu’ils proposent en termes d’échelle et de
formes urbaines – constituent ainsi un véritable « laboratoire »
permettant d’observer à quel point, sur la longue durée, l’évolution de
leur urbanité est à la fois singulière et contrastée. Un temps écartées
des grandes « routes » de la mondialisation, les métropoles portuaires y
sont revenues de plain-pied, sous des formes et par des itinéraires qui
leur sont propres. Elles les rendent désormais plus attractives, en
particulier grâce à de « grands récits » auxquels les sociétés
contemporaines sont attentives et que cet ouvrage original contribue à
décrypter.
Avec une préface de Michel Lussault.
Avec le soutien de l'équipe EVS-LAURe UMR 5600, de l'école nationale supérieure d'architecture de Lyon et du Bureau de la recherche architecturale, urbaine et paysagère du Ministère de la Culture.
Histoire, Architecture, Histoire contemporaine, Histoire économique, Histoire maritime, Histoire urbaine
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