
Flore et faune des villes
Littérature et sciences
Les exigences de l’hygiénisme à partir de la fi n du XVIIIe siècle puis l’urbanisme haussmannien ont favorisé le développement d’une nature domestiquée et parfois artificiellement acclimatée. Des espaces dédiés ont fait une place à la faune exotique ; la mode et l’art ont développé le goût d’une flore ornementale. Par ailleurs, chez des écrivains et penseurs républicains ou libertaires une sensibilité pré-écologique a commencé à s’affirmer. Mais on s’est d’abord accordé sur l’idée du nécessaire assainissement des villes. Insectes, rongeurs et oiseaux ont vu leur nombre décroître. L’époque contemporaine se soucie davantage de la biodiversité en ville. Les données scientifiques et les textes littéraires rendent compte du changement des pratiques et des sensibilités. La collaboration de disciplines diverses (de l’écologie urbaine à la littérature) donne un éclairage sur les évolutions et sur les représentations qui ont favorisé la prise de conscience.
Publié avec le soutien de la COMUE Paris-est Sup, du laboratoire LISAA (Littératures, savoirs et arts) et de l'I-site Future de l'université Gustave Eiffel
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