
Militer en minorité ?
Le « secteur juif » du Parti communiste français après la Libération
Que sont devenus les résistantes et résistants étrangers de la Main-d’oeuvre immigrée (MOI) du Parti communiste français (PCF) après la guerre ? Comment leur engagement s’est-il poursuivi et dans quel cadre ? C’est à ces questions que répond ce livre, à travers le cas des Juifs communistes yiddishophones, des immigrés originaires d’Europe orientale et arrivés en France dans les années 1920-1930. L’ouvrage interroge la recomposition des relations entre les immigrés, les minorités et le PCF dans le contexte patriotique de la sortie de guerre. Il étudie aussi le rôle des Juifs communistes dans la reconstruction de la vie juive après la Shoah et leur place dans un monde juif bouleversé et remodelé par les années de guerre. En articulant les échelles collective et individuelle, il questionne enfin les identités complexes des Juifs communistes et leur capacité à concilier des allégeances et appartenances – à la France, au monde juif et au PCF – qui entrent parfois en contradiction, en particulier dans le contexte de la guerre froide. À travers un groupe spécifique et une époque particulière, il aspire ainsi à participer de manière nuancée à des réflexions très actuelles, et souvent caricaturales, sur la place des minorités et des immigrés en France et sur leur rapport au politique.
Publié avec le soutien de l’université d’Angers
- Sommairekeyboard_arrow_down
- Auteur(s)keyboard_arrow_down
- Fiche techniquekeyboard_arrow_down
- Introduction, table des matières, 4e de couverture et autres documentskeyboard_arrow_down