
Polices et révolutions en Europe occidentale
Des années 1780 à la fin du XXe siècle
Brêteau Félix (sous la direction), De Mathan Anne (sous la direction), Hippler Thomas (sous la direction), Milliot Vincent (sous la direction), Sire Corentin (sous la direction)
Les polices européennes vouées à « l’art de gouverner les hommes » sous l’Ancien Régime, deviennent à la fin du XVIIIe siècle des institutions sécuritaires. Leur domaine d’intervention se resserre autour de la préservation de l’ordre public. Elles détiennent le monopole de l’exercice de la violence légitime. Mais lorsque les épisodes révolutionnaires enflamment le corps social, quel que soit le périmètre de la police, la légitimité des pouvoirs et des forces censées défendre l’ordre public est brutalement remise en question. Les polices ont alors à affronter la concurrence des projets politiques et sont ébranlées par des situations de double pouvoir qui multiplient les instances d’un ordre nouveau en devenir. Comment résistent elles et défendent-elles l’ordre établi dont elles sont garantes ? Comment parviennent-elles, au contraire, à s’adapter ou à se révolutionner dans une nouvelle configuration politique qu’il importe de protéger et policer à son tour ? Situé au carrefour de deux chantiers historiographiques profondément renouvelés – l’histoire des révolutions, l’histoire des polices –, l’ouvrage explore de manière comparatiste, par-delà les frontières et la multiplicité des relations entre polices et mouvements révolutionnaires, les révolutions atlantiques des années 1780 jusqu’à la fin du XXe siècle.
Publié avec le soutien de l’unité de recherche 7455 HisTeMé (Histoire-Territoires-Mémoires) de l’université de Caen-Normandie, et de l’unité mixte de recherche 8533 IDHE.S (Institutions et dynamiques historiques de l’économie et de la société) de l’université Paris 8.
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