
Amitiés épistolaires en France et au Royaume-Uni
Des Lumières à l'aube de la Grande Guerre
Des Lumières à l’aube de la Grande Guerre, comment s’exprime l’amitié dans les correspondances privées en France et en Angleterre, voire entre ressortissants de ces deux puissances européennes ? Comment les lettres traduisent-elles les possibles évolutions de cette relation affective en une période de profondes mutations où se reconfigurent les modèles de sociabilité ? Cet ouvrage se propose d’éclairer l’amitié à la lumière de la forme de sociabilité codifiée, mais flexible, que constitue l’échange épistolaire. Il s’intéresse à différents types d’amitiés épistolaires à l’ère où, en France comme au Royaume-Uni, la valorisation de la vie privée s’accompagne d’une conscience nouvelle de l’individu. Aux XVIIIe et XIXe siècles, la correspondance amicale est en effet une des pratiques privilégiées de l’intime. Mais, chargée de suppléer à l’absence et d’inscrire la relation dans la durée, la lettre constitue le support fragile d’une amitié jamais acquise. En cette période de multiples bouleversements sociohistoriques, les correspondances peuvent toutefois avoir raison des mobilités individuelles, des idéologies, des tensions et des frontières. Avant que ne s’imposent d’autres modes de communication, elles constituent un matériau privilégié pour appréhender une relation interpersonnelle élective susceptible de se muer en sentiment amoureux, de s’épuiser, voire de se retourner en inimitié.
Publié avec le soutien de l'université de Bretagne occidentale
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