Définir l'art, et après ?
Dominic McIver Lopes offre ici la meilleure introduction au moment théorique qui a occupé la philosophie de l’art ces dernières décennies : la recherche d’une définition philosophique de l’art. Il en situe l’origine, non dans les limbes d’un passé immémorial, mais plutôt dans la proximité des œuvres déconcertantes de l’avant-garde du XXe siècle. Il souligne ainsi l’incapacité structurelle de toutes les définitions proposées à affronter cette réalité. C’est pourquoi il promeut une ultime théorie de l’art censée mettre un terme à la manière habituelle de poser la question : la théorie de l’art qui passe la main. Derrière cette appellation, on trouve une invitation à renouveler notre manière de comprendre les arts, en les pensant dans une continuité avec les activités non artistiques comme le sport ou la cuisine, mais surtout un plaidoyer pour de nouveaux rapports entre la philosophie et toutes les autres disciplines qui prennent les arts pour objet (l’histoire de l’art et la critique au premier chef). Définir l’art, et après ? est le premier volet d’une trilogie dont Being for Beauty: Aesthetic Agency and Value (2018) et Aesthetic Injustice (2023) constituent la suite.
Avec le soutien de l’Équipe de recherche interdisciplinaire sur les aires culturelles (ERIAC-UR 4705) de l’université de Rouen Normandie.
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