Lire les Salons de Baudelaire
Rendez-vous officiel scandant la vie artistique du XIXe siècle, le Salon de peinture offre l’occasion aux journalistes et aux écrivains de faire entendre leur voix. Se constituant peu à peu en tant que véritable genre littéraire, le Salon polarise la critique d’art et propose une réflexion autour de l’actualité artistique. Parmi les nombreuses et remarquables plumes qui se sont prêtées à cet exercice, celle de Charles Baudelaire s’est imposée comme l’une des plus profondes et virtuoses. Moqueur, véhément, précis dans ses haines comme dans ses admirations, parfois lyrique, parfois philosophique, le ton du poète-salonnier fascine. « Ce genre d’article si ennuyeux qu’on appelle le Salon » devient chez Baudelaire le lieu d’une invention critique qui enjambe le recensement par le recours à une théorisation souveraine.
Rassemblant une vingtaine de contributions, cet ouvrage entend saisir la singularité de la pensée baudelairienne de l’art, l’inscrire dans son siècle, et suivre, dans le Salon de 1845, le Salon de 1846 et le Salon de 1859, le développement d’une esthétique résolument moderne.
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