Dire et redire I
Formes et enjeux de la reformulation
Anquetil Sophie (sous la direction), Lefebvre-Scodeller Cindy (sous la direction), Mauroy Régis (sous la direction), Polge Olivier (sous la direction)
Tout acte de langage est susceptible d'être repris, modulé, transformé,
amélioré, ou encore contredit, que ce soit par le locuteur lui-même ou
par un tiers. Ces diverses opérations imposent aux locuteurs de réaliser
un acte de reformulation qui, bien que se fondant sur un acte
d'énonciation existant, se caractérise par son unicité et sa
singularité. En effet, la reformulation participe d'un acte
co-énonciatif voire méta-énonciatif, faisant de la production et de la
réception deux activités conjointes. Elle peut prendre la forme d'une
paraphrase, d'une glose méta-énonciative, d'une répétition plus ou moins
stricte ou encore d'une rectification, en permettant au locuteur de
procéder à des réajustements, que ce soit par anticipation ou en réponse
à une réaction de l'interlocuteur. Il s'agit donc de réactualiser le «
déjà-dit » en un « mieux-dit », ou tout au moins en un « dit-autrement
».
Le présent ouvrage s'attache à déterminer comment l'acte de
reformulation peut, du fait du choix des constituants linguistiques, et
de leur ordonnancement sur le plan syntagmatique, reconfigurer l'acte
existant, en moduler le sens, et produire des effets perlocutoires
distincts.
Travaux linguistiques du Cerlico - N° 34
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