Réprimer et soigner
Pratiques et enjeux d’une articulation complexe
Gautron Virginie (sous la direction)
Pourquoi la justice pénale impose-t-elle des soins aux condamnés ? Comment ces mesures ont-elles évolué au cours des dernières décennies ? Sont-elles aujourd’hui plus fréquentes ? Ont-elles changé dans leur nature voire dans leurs finalités ? Sur quels critères s’appuient les magistrats pour en prononcer ? Comment sont-elles mises en place, contrôlées et menées à bien ?
Pour répondre à ces questions, une équipe de sociologues et de juristes a mené une enquête empirique mêlant méthodes qualitatives et quantitatives. Cette recherche se fonde sur l’analyse d’un échantillon représentatif de 2 700 dossiers judiciaires étudiés dans six juridictions. Celui-ci comprend des affaires criminelles jugées par des cours d’assises et certains délits traités par des tribunaux correctionnels ou par le biais d’alternatives aux poursuites (violences conjugales, délits sexuels, infractions à la législation sur les stupéfiants). Afin de comprendre les ressorts et les difficultés de l’articulation entre peine et soin, une centaine d’entretiens semi-directifs ont été réalisés auprès de professionnels au contact de prévenus et de condamnés : magistrats, personnels de l’administration pénitentiaire et professionnels de santé.
Publié avec le soutien de l’ANR (REPESO, 2016-2021) et de la Maison des sciences de l'homme Ange Guépin.
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