Parodies d'opéra au siècle des Lumières
Évolution d'un genre comique
Parodier l'opéra, ce n'est pas écrire contre l'opéra, mais plutôt participer à sa promotion en jouant le double jeu de la critique et du divertissement. Fuzelier, Favart, Romagnesi ou Despréaux manient autant l'art des vaudevilles que celui du pastiche et ils possèdent une riche culture littéraire et musicale. De Lully à Gluck, rares sont les œuvres à succès qui n'ont pas été parodiées. Retracer l'histoire de cette pratique permet d'entrer dans les arcanes de la vie théâtrale des Lumières, où les frontières entre culture populaire et culture élitiste sont brouillées, où l'opéra, l'opéra-comique et la parodie évoluent sans se quitter des yeux.
Avec les soutiens de l'Agence nationale de la recherche au sein du programme POIESIS et de l'université de Nantes.
- Sommairekeyboard_arrow_down
Première partie
- Un siècle de parodie dramatique d'opéra
- Une pratique éphémère ? Séries, reprises et édition
- évolutions des réflexions théoriques et dramaturgiques
Deuxième partie
- La parodie de tragédie en musique
- Parodie, ballet et pastorale : l'union des genres
- à opéra réformé, parodie réformée ? Parodier le genre sérieux à la fin du XVIIIe siècle
- Aux sources de la relation parodique : du mythe au livret
Troisième partie
- La musique au cœur du spectacle
- Jeu, danse, décor et costumes : l'épreuve de la scène
- Un spectaculaire inattendu
- Auteur(s)keyboard_arrow_down
Pauline Beaucé est docteur en littérature française et membre du Centre d'études des théâtres de la Foire et de la Comédie-Italienne (université de Nantes). Travaillant sur le théâtre en musique au xviiie siècle, elle a édité une dizaine de pièces de ce répertoire, notamment le Pygmalion de Rousseau et sa parodie Arlequin marchand de poupées (Espaces 34, 2012).
- Fiche techniquekeyboard_arrow_downNb de pages : 466
- Introduction, table des matières, 4e de couverture et autres documentskeyboard_arrow_down