La Violence politique et son deuil
L'après 68 en France et en Italie
En France et en Italie, la violence exercée au nom de la classe ouvrière était fortement exaltée au sortir de 68. Pourtant, cette violence est très vite abandonnée, parfois même abjurée, par la majorité de ceux qui la préconisaient. Seule l’Italie connaîtra le « passage à l’acte », qui restera cependant résiduel par rapport au nombre initial de candidats-soldats à la révolution. Pour cette analyse, Isabelle Sommier a mené une cinquantaine d’entretiens avec ces militants français et italiens de l’extrême-gauche d’alors.
- Sommairekeyboard_arrow_down
Un utopisme violent
- La résurgence du mythe révolutionnaire
- Dire la violence
- Exercer la violence
Escalades et inhibitions
- La difficile recherche du sujet
- Auteur(s)keyboard_arrow_down
Isabelle Sommier est maître de conférences en science politique à l’Université Paris I Panthéon-Sorbonne et directrice du Centre de recherches politiques de la Sorbonne (CNRS-Paris I). Spécialiste de la violence et des mouvements sociaux, elle a notamment publié La violence révolutionnaire, Paris, Presses de Sciences Po, 2008 ; La France rebelle, en codirection avec Xavier Crettiez, Paris, Michalon, 2006 ; Officier et communiste dans les guerres coloniales, avec Jean Brugié, Paris, Flammarion, 2005 et Le renouveau des mouvements contestataires à l’heure de la mondialisation, Paris, Flammarion, coll. « Champs », 2003.
- Fiche techniquekeyboard_arrow_downNb de pages : 256Largeur (cm) : 14Hauteur (cm) : 23
- Introduction, table des matières, 4e de couverture et autres documentskeyboard_arrow_down