
Des paléographes aux archivistes
L’Association des archivistes français au cœur des réseaux professionnels (1970-2010)
Depuis le début des années 1970, le système archivistique français doit
s’adapter à d’importantes transformations juridiques et administratives,
faire face à l’émergence de nouvelles demandes sociales tout en
s’appropriant les mutations technologiques. Dans ce contexte,
l’Association des archivistes français – principale association
professionnelle du secteur – parvient, à la faveur d’un processus
d’ouverture progressif, à être représentative de l’ensemble des acteurs
tant publics que privés. Pour autant cette ouverture s’accompagne de
résistances internes et s’effectue au prix d’une complexification de la
structure associative.
Sur la base d’un modèle associatif unitaire,
l’association réussit par ses activités à alimenter la doctrine
archivistique française en lien, puis en marge, du réseau institutionnel
des archives. La réalisation d’un modèle de compétences caractérise
bien l’activité de l’association et contribue à la positionner en
prescripteur de critères de professionnalité.
Tandis qu’elle
s’attache à s’affranchir de la tutelle administrative, scientifique et
technique de la direction des Archives de France, l’AAF tente de peser dans
les débats qui touchent la profession. Mais peu encline aux techniques
de communication et d’influence, et risquant les limites de sa propre
unité face à un ensemble de problématiques dichotomiques,
l’association en vient à être dépassée par des communautés partenaires
qui maîtrisent mieux qu’elle ces méthodes.
Avec le soutien de l'université d'Angers et de l'Association des archivistes français.
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