Retourner à la terre
L’utopie néo-rurale en Ardèche depuis les années 1960
Ce livre étudie pourquoi, à partir des années soixante, les espaces désertifiés du territoire français voient arriver par vagues successives des populations urbaines désireuses de retourner à la terre. Quels sont les ressorts de cette démarche empreinte d’utopie et qu’expriment-ils à l’égard de la société globale ? Comment s’effectuent la rencontre forcée puis l’acculturation entre anciens et nouveaux paysans ? Quels en sont les résultats aux échelles locale et nationale ?
Avec une préface de Pascal Ory.
Avec le soutien du Centre d’histoire sociale du XXe siècle (université Paris 1 Panthéon Sorbonne-CNRS) et du département de l’Ardèche.
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2015 ![]()
Domaines :
Histoire |
Histoire contemporaine Collection : Histoire ![]() Format : 15,5 x 24 cm Illustrations : Couleurs ISBN : 978-2-7535-4201-3
Disponibilité : en librairie |
Préface de Pascal Ory
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Introduction (Fichier pdf, 710 Ko)
Table des matières (Fichier pdf, 631 Ko)
4e de couverture (Fichier pdf, 36 Ko)
Catherine Rouvière, agrégée et docteure en histoire, est chercheuse associée au Centre d’histoire sociale du XXe siècle (Paris 1 Panthéon Sorbonne – CNRS). Ses recherches portent sur les marges créatives, les utopies du quotidien, les formes de mobilisation infra-politiques ainsi que sur les rapports ville-campagne.
« En présentant le retour à la terre comme un miroir des évolutions sociétales et en reconnaissant ses multiples conséquences, l’étude menée par Catherine Rouvière parvient à donner à ce phénomène la place qu’il mérite et constitue en cela un véritable apport pour la sociologie rurale. Richement illustré d’exemples et articulé de manière logique, cet ouvrage pourra intéresser aussi bien les curieux de l’histoire de l’Ardèche que ceux qui s’interrogent sur l’évolution des ruralités ou sur l’impact que peuvent avoir "les marges" sur "le centre". »
Constance Rimlinger, Lectures, 11 février 2016
« Parce que le présent et l’avenir peuvent se penser ailleurs qu’à Neuilly, à Montreuil ou à Oberkampf, il faut lire cet ouvrage. »
Christian Chevandier, L’OURS, n°455, février 2016