Capitales rêvées, capitales abandonnées
Considérations sur la mobilité des capitales dans les Amériques (XVIIe-XXe siècles)
Si le statut de capitale est parfaitement révocable, chaque transfert est pourtant vécu par les habitants de la ville qui perd le titre, comme par ceux qui vont le conquérir, comme un évènement majeur, suscitant rêves et sentiments d'abandon. Si la ville est l'espace de prédilection du politique qui peut s'y déployer mieux qu'en aucun autre lieu et s'y mettre en scène, que dire de ces rapports lorsque le pouvoir se projette dans une ville qui n'existe pas (dont on ne sait même pas si elle est à venir) ? Et que dire encore de ces rapports lorsque, cette fois, le pouvoir quitte la ville ?
Avec le soutien de l'université de La Rochelle.
- Sommairekeyboard_arrow_down
- Le déplacement des capitales au Brésil
- La mobilité des capitales : une autre histoire américaine
- Auteur(s)keyboard_arrow_down
Laurent Vidal est historien, professeur des universités, il enseigne à l'université de La Rochelle et est directeur-adjoint du CRHIA (EA 1163). Ses recherches portent sur l'histoire des villes et de l'immigration au Brésil. Il dirige le programme «Les territoires de l'attente dans les Amériques» (TERRIAT - ANR). Il a notamment publié De Nova Lisboa à Brasília, l'invention d'une capitale (ed. IHEAL, 2002) et Les Larmes de Rio, le dernier jour d'une capitale (20 avril 1960) (Aubier-Flammarion, 2009).
Avec les contributions de Maria Fernanda Bicalho (Brésil), Amilcar Torrão Filho (Brésil), Pedro de Almeida Vasconcelos (Brésil), Maria Isabel de Jesus Chrysostomo (Brésil), Gercinair Silvério Gandara (Brésil), Letícia Julião (Brésil), Adriana Mara Vaz de Oliveira (Brésil), Yann Lignereux (France), Guy Martinère (France), Hélène Harter (France), Tangi Villerbu (France), Mark Kristmanson (Canada), élisabeth Cunin (France).
- Fiche techniquekeyboard_arrow_downNb de pages : 288Largeur (cm) : 16,5Hauteur (cm) : 24
- Introduction, table des matières, 4e de couverture et autres documentskeyboard_arrow_down